top of page

Compagnon de la Libération

SIMONE MICHEL-LEVY

1906 - 1945

Nom de naissance

Simone MICHEL-LEVY

​

Réseau 

Confrérie Notre Dame (CND) Castille

Organisation Civile et Militaire (OCM)

Réseau Postes Télégraphes et Téléphones (PTT)

​

Actions dans la Résistance

Renseignements et transmission au sein du réseau PTT

​

Alias (pseudo dans la résistance)

Emma, Françoise, Madame Royale, Mademoiselle Flaubert, Madame Bertrand

​

Lieux de répression et de déportation

Prison de Fresnes

Camp d'internement de Royallieu (Compiègne)

Camps de concentration de Ravensbrück et de Flossenbürg (Kommando Holleischen)

​

Date et lieu de naissance

Le 19 janvier 1906 à Chaussin dans le Jura

​

Décès et lieu

Pendue le 10 avril 1945 dans le camp de Flossenburg en Bavière

​

Nationalité

Française

​

Profession

Administration des PTT (La Poste)

​

Distinctions

Compagnon de la Libération (1945)

Chevalier de la Légion d'Honneur  

BIOGRAPHIE

BIOGRAPHIE

Simone MICHEL-LEVY est née le 19 janvier 1906 à Chaussin dans le Jura. Son père est plâtrier. Elle passe son Brevet élémentaire et entre à 16 ans dans l'administration des PTT. Elle devient, en 1939, contrôleur-rédacteur au département "Commutation" de la Direction des Recherches et du Contrôle technique.

​

A Paris, Simone Michel-Levy se révolte face à la capitulation de son pays en refusant l’armistice. Elle s'engage alors dans la Résistance afin de lutter contre l'occupant dès décembre 1940. Grâce à la création d’un réseau de communication clandestin, elle permet l'acheminement de courriers à travers toute la France.

​

Simone Michel-Levy entre en Résistance dès décembre 1940. Elle s'occupe des systèmes de "boites aux lettres" pour les communications clandestines. Elle devient ensuite responsable du secteur "radio".

Elle donne des cartes professionnelles  PTT à de jeunes résistants.

Elle mène une véritable double-vie; en étant  tout d'abord agent P1 (régulier) puis agent P2 (permanent). Dans la Résistance, il y avait 3 catégories d’agents ; les agents occasionnels appelés P0 ; les agents P1 homologués mais non professionnels, non payés par la Résistance qui gardent leur métier et enfin, P2, les agents permanents, payés par les réseaux ou les mouvements.

Elle ne cesse de résister même dans le dernier camp où elle est déportée.

​

Au soir du 5 novembre 1943, elle est trahie par le chef-radio de la CND, Robert Blaqué, alias Tilden. Il l'appelle en urgence, au "François Coppée", un café du Boulevard Montparnasse à Paris. Elle est piégée, arrêtée et transférée dans les locaux de Georges Delfanne, auxiliaire français de la Gestapo. Elle est torturée mais ne livre aucun nom.

Elle est ensuite emprisonnée à Fresnes puis internée à Compiègne d'où elle est déportée le 31 janvier 1944. Elle arrive par le convoi des "27 000", le 3 février,au camp de Ravensbrück où elle est mise en quarantaine. En avril 1944, elle est envoyée au Kommando de Holleischen, dépendant du camp de Flossenbürg. Elle est contrainte au travail forcé dans une usine d'armement, où elle organise encore différentes actions de sabotage. Elle est condamnée à la bastonnade (25 coups de bâtons).  Puis condamnée à mort par Heinrich Himmler, elle est pendue dans le camp de Flossenbürg le 13 avril 1945, seulement 10 jours avant la libération du camp.

​

​

Son parcours exceptionnel et son héroïsme lui ont valu différentes distinctions :

Chevalier de la Légion d'Honneur
Compagnon de la Libération - décret du 26 septembre 1945
Croix de Guerre 39/45 avec palme
Médaille de la Résistance
Croix du Combattant Volontaire de la Résistance 
Médaille des Blessés
Médaille commémorative de la Guerre 39/45 avec barrette "Engagé volontaire"
Médaille de la Déportation et de l'Internement pour faits de Résistance.

​

Biographie de Léa LEROUVILLOIS, Gaëlle QUIMBERT, Myriam DIYEN

simone levy michel.png
bottom of page