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ANNICK BURGARD

Témoignage

1923 - 2019

Nom de naissance

Clémence JAYET

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Réseau

Aucun

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Rôle dans la Résistance

Agent de liaison

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Alias

Annick

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Lieux de répression et de déportation

Prison de Montluc

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Date et lieu de naissance

07 février 1923 à Lyon

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Date et lieu de décès

19 janvier 2019 à Notre-Dame-de-Courson

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Nationalité

Française

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Profession d’avant guerre

Étudiante en droit

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Profession d’après guerre

Attachée culturelle

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Distinctions

Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur Officier dans l’Ordre National du Mérite

Titulaire de la Médaille de la Résistance française, de la croix de Combattant volontaire,de la croix du Combattant, de la Médaille de l’Internement pour faits de Résistance et de la Médaille commémorative de 1939-1945.

Témoignage Mme BURGARDMusée de l'Ordre de la Libération
00:00

Témoignage Annick BURGARD 

Musée de l'Ordre de la Libération 31/01/2018

BIOGRAPHIE

Clémence Annick BURGARD, née JAYET, le 07 février 1923 à Lyon et décédée le 19 janvier 2019 à Notre Dame de Courson (dans le Calvados en Normandie), est une actrice de la Résistance intérieure française durant la Seconde Guerre mondiale. Elle suit d’abord des études de droit avant de devenir agent de liaison pour Serge RAVANEL (compagnon de la Libération). Ses parents sont contre l’Armistice demandé par le maréchal Pétain et soutiennent l’engagement du général De Gaulle dans la poursuite de la guerre aux côtés des Britanniques. Son père est un ancien combattant de la guerre de 14-18.

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Entre l’automne 1940 et le printemps 1941, tracts et petits journaux clandestins se multiplient. C’est à Lyon que les trois grands journaux clandestins de la zone Sud voient le jour (Libération, Combat et Franc-Tireur) et que naissent d’importants mouvements de résistance. Le 1er janvier 1941 une manifestation publique de la Résistance à l’appel du général De Gaulle est organisée ; Lyon est déclarée ville morte entre 14h et 15h.

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Annick Burgard agit en accord avec sa famille. Les premières formes d’action passent par les idées : tracts clandestins, graffitis, défilés. Elle transmet des messages dans la région lyonnaise, la Savoie, le Jura, l’Ain, la Saône-et-Loire sous le commandement de Serge RAVANEL. A ce titre, elle fait partie du mouvement de résistance Libération Sud. Elle est agent de liaison, pour la préparation des parachutages. Grâce à son jeune âge elle n’attire pas l’attention lors des contrôles. Au printemps 44, une agent double infiltre leur réseaux et les dénonce. 

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La Gestapo l’arrête alors et elle subit les violences des interrogatoires (torture physique et morale). Comme elle n’a pas parlé, elle est transférée dans la prison de Montluc où les conditions de vie sont déplorables. Une semaine avant la libération de la ville de Lyon, en septembre 1944, les 12 garçons de son réseau sont fusillés ; les prisonniers ne sont plus déportés à cette date vers les camps de concentration allemands. En revanche, les 16 filles de son groupe, sont libérées, échangées contre des otages allemands.

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Annick BURGARD a eu plusieurs distinctions honorifiques : Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur, Officier dans l’Ordre National du Mérite, titulaire de la Médaille de la Résistance française, de la croix de Combattant volontaire,de la croix du Combattant, de la Médaille de l’Internement pour faits de Résistance et de la Médaille commémorative de 1939-1945.

 

Elle a marqué l’histoire car elle s’est battue pour la France Libre en entrant dans la résistance et en devenant agent de liaison.

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Biographie réalisée par Guillaume LAUNIER, Alberto KABUYA et Eva LEONARD

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